Affaire des Asiatitrats (Nice) : Appel prévu pour le prochain lundi 18 septembre 2006
Cet évènement est d'autant plus important que le 5 juillet 2006 dernier le Tribunal Correctionnel de Toulouse a relaxé Max Rombi dans l'Affaire asiatitrat (Toulouse) où deux jeunes toulousaines ont perdu l'usage de leurs reins suite à l'absorption d'arkogélules asiatitrat.
Tant que Max Rombi - dont la famille est toujours actionnaire majoritaire d'Arkopharma et qui demeure président du conseil de surveillance d'Arkopharma - ne sera pas mis derrière les verrous, et tant que la justice n'aura pas mis Arkopharma face à des responsabilités qu'elle refuse toujours d'assumer, il y aura encore des victimes d'autres poisons commercialisés par Arkopharma sous le label "mensongeux" de "médicamment".
Faut-il encore rappeler que l'exolise commercialisée bien après l'asiatitrat par Arkopharma est responsable du développement d'hépatites chez des consommateurs? Faut-il rappeler qu'en 1998 Max Rombi fut condamné pour tromperies et publicité mensongère pour un autre produit "minceur" Bio 2000? Plus récemment les fameuses cigarettes NTB pour arrêter de fumer d'Arkopharma - dont le président de l'Office de prévention du tabagisme affirme "le produit vendu en pharmacie (...) paraît inoffensif alors que c'est toxique" - ont été retirées du marché espagnol.
Alors espérons que les media couvriront enfin l'évènement comme il se doit au lieu de rester "curieusement" timides sur cette affaire, que d'une bonne fois pour toutes la peine à laquelle Max Rombi doit être condamné sera à la hauteur du mal qu'il a fait et qu'il continue de prolonger, et qu'Arkopharma ait enfin la publicité qu'elle mérite vraiment.
(...)Enfin, il est à blâmer que la défense (Arkopharma) est voulue semer la confusion en menant une bataille quant au lien de causalité, alors que les rapports des médecins légistes et des experts nommés par le Tribunal l’établissaient incontestablement. Les experts légaux, Français, Belges et Allemands, ont étudié et analysé les prélèvements fait sur les patientes décédées (près de 100 pour chacune à l’issue d’une autopsie de 7 heures) contrairement à la défense pour Monsieur Rombi d’Arkopharma. Si je n’avais pas accepté l’autopsie de mon épouse Valérie, je n’aurais jamais eu la certitude de la cause de sa maladie rénale puis de son décès.(...)
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